Composition
PRINCIPES ACTIFS | QUANTITE |
Clarithromycine | 500.0 mg |
EXCIPIENTS |
Noyau : |
Cellulose microcristalline |
Croscarmellose sodique |
Povidone |
Talc |
Magnésium stéarate |
Silice colloïdale anhydre |
Pelliculage : |
Opadry jaune 20J52739 et clair 03H59005 : |
Hypromellose |
Hydroxypropylcellulose |
Sorbitan oléate |
Vanilline |
Propylène glycol |
Jaune de quinoléine |
Titane dioxyde |
Indications thérapeutiques
Elles sont limitées chez l'adulte aux infections dues aux germes définis comme sensibles. · sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible. · exacerbations des bronchites chroniques (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques concernant les tests de sensibilité). · pneumopathies communautaires chez des sujets : o sans facteurs de risque, o sans signes de gravité clinique, o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique. En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques concernant les tests de sensibilité). · En association à un autre antibiotique (amoxicilline ou imidazolé), et à un anti-sécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale. · Traitement curatif des infections à Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens. |
|
Contre-indications
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes : · Allergie aux macrolides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition. · Association avec : o la colchicine, o les alcaloïdes de l'ergot de seigle, incluant par exemple la dihydroergotamine, l'ergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide : risque d'ergotisme, o le pimozide, la mizolastine : risque d'allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme cardiaque, notamment une tachycardie ventriculaire, une fibrillation ventriculaire et des torsades de pointes, o la simvastatine, en raison du risque majoré de myopathie, incluant la rhabdomyolyse. o le lomitapide, o l'alfuzosine, o la dapoxétine, o l'avanafil, o l'ivabradine, o l'éplérénone, o la dronédarone, o la quétiapine, o le ticagrélor, o le cisapride, o l'astémizole, o la terfénadine, o la ranolazine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). · Allongement congénital ou acquis de l'intervalle QT (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). · Antécédent d'allongement de l'intervalle QT ou de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). · Hypokaliémie (risque d'allongement de l'intervalle QT) (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). La clarithromycine ne doit pas être utilisée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère en association avec une insuffisance rénale. |
|
Effets indésirables
a. Résumé du profil de tolérance Les effets indésirables les plus fréquents liés au traitement par la clarithromycine chez l'adulte comme chez l'enfant sont les douleurs abdominales, la diarrhée, les nausées, les vomissements et les dysgueusies. Ces effets indésirables sont généralement d'intensité légère et sont cohérents avec le profil de sécurité d'emploi connu des antibiotiques de la famille des macrolides (voir partie b. de la rubrique Effets indésirables). Il n'y a pas eu de différence significative dans l'incidence de ces effets indésirables gastro-intestinaux au cours des essais cliniques entre les patients avec ou sans infection mycobactérienne préexistante. b. Tableau résumé des effets indésirables Le tableau suivant présente les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et depuis la mise sur le marché des différentes formes pharmaceutiques de clarithromycine en comprimés à libération immédiate, en granulés pour suspension buvable, en poudre pour solution injectable, et en comprimés à libération modifiée. Les évènements indésirables considérés comme au moins possiblement imputables à la clarithromycine sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et fréquence indéterminée (effets indésirables rapportés après la mise sur le marché avec une fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité lorsque celle-ci a pu être évaluée.
1 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en poudre pour solution à diluer pour perfusion 2 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération modifiée 3 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en granulés pour suspension buvable 4 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération immédiate 5, 7, 9, 10 Voir partie a. 6, 8, 11 Voir partie c. c. Description de certains effets indésirables La phlébite, la douleur et l'inflammation des vaisseaux au niveau du site d'injection sont spécifiques à la formulation intraveineuse de clarithromycine. Dans certains des cas rapportés de rhabdomyolyse, la clarithromycine avait été co-administrée avec des médicaments connus pour être impliqués dans des rhabdomyolyses, tels que des statines, des fibrates, la colchicine ou l'allopurinol (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). De rares cas de présence de comprimés pelliculés à libération modifiée de clarithromycine dans les selles ont été rapportés le plus souvent chez des patients avec des problèmes gastro-intestinaux anatomiques (dont iléostomie ou colostomie) ou fonctionnels associés à un raccourcissement du temps de transit GI. Dans plusieurs cas, les résidus de comprimés ont été retrouvés dans le contexte d'une diarrhée. Chez les patients retrouvant des résidus de comprimés dans les selles sans aucune amélioration de leur état, il est recommandé de passer à une autre formulation de clarithromycine (p.ex. suspension) ou à un autre antibiotique. Populations particulières : effets indésirables chez les patients immunodéprimés (voir partie e.). d. Population pédiatrique Des études cliniques ont été réalisées avec une suspension pédiatrique de clarithromycine chez des enfants âgés de 6 mois à 12 ans. Les enfants de moins de 12 ans doivent donc utiliser la suspension pédiatrique de clarithromycine. Les données sont insuffisantes pour recommander un schéma d'administration pour l'utilisation de la forme IV de clarithromycine chez les patients de moins de 18 ans. La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables seront probablement les mêmes chez les enfants que chez les adultes. e. Autres populations particulières Patients immunodéprimés Chez les patients atteints du SIDA et autres patients immunodéprimés traités aux posologies maximales recommandées de clarithromycine sur des périodes de temps prolongées pour des infections mycobactériennes, il a souvent été difficile de distinguer les effets indésirables possiblement associés à la clarithromycine des signes sous-jacents de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou de pathologies concomitantes. Chez l'adulte, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par des doses quotidiennes totales de 1 000 mg et de 2 000 mg de clarithromycine ont été les suivants : nausée, vomissement, trouble du goût, douleur abdominale, diarrhée, éruption, flatulence, céphalée, constipation, troubles de l'audition, augmentations de la transaminase glutamique oxalo-acétique sérique (SGOT) et de la transaminase glutamique pyruvidique sérique (SGPT). D'autres effets indésirables ont été rapportés, mais moins fréquemment : dyspnée, insomnie et sécheresse de la bouche. Les incidences ont été comparables chez les patients traités par 1 000 mg et par 2 000 mg, mais elles ont généralement été 3 à 4 fois plus élevées chez les patients ayant reçu des doses quotidiennes totales de 4 000 mg de clarithromycine. Chez les patients immunodéprimés, les évaluations des valeurs biologiques ont été faites en analysant les valeurs situées très en dehors des valeurs normales (c'est-à-dire au-delà des limites extrêmement élevées ou extrêmement faibles) pour l'examen concerné. Sur la base de ces critères, environ 2 à 3 % des patients ayant reçu 1 000 mg ou 2 000 mg de clarithromycine par jour ont présenté des taux très anormalement élevés de SGOT et de SGPT et des taux sanguins anormalement bas de globules blancs et de plaquettes. Des pourcentages plus faibles de patients de ces deux groupes posologiques ont également présenté des taux élevés d'urémie. Des incidences légèrement plus élevées de valeurs anormales ont été observées pour tous les paramètres, à l'exception du taux de globules blancs, chez les patients ayant reçu 4 000 mg par jour. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr. |
|
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études menées chez le rongeur souris ont mis en évidence un effet malformatif (fentes palatines, anomalies cardiovasculaires). Les données cliniques sont limitées et n'indiquent aucun effet malformatif ni foetoxique. Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la clarithromycine au cours de la grossesse. En cas d'exposition au 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale peut être envisagée
La clarithromycine passe dans le lait maternel humain en faible quantité. L'allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Chez l'adulte ayant des fonctions rénale et hépatique normales
Sinusites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques, pneumopathies communautaires
· 1000 mg/jour en deux prises par jour.
Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale :
Sont recommandés, les schémas posologiques suivants :
· clarithromycine 500 mg matin et soir, associé à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et oméprazole 20 mg matin et soir, pendant 7 jours
ou
· clarithromycine 500 mg matin et soir, associé à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et lansoprazole 30 mg matin et soir, pendant 7 jours.
· L'amoxicilline peut être remplacée par le métronidazole ou le tinidazole à la posologie de 500 mg matin et soir.
La trithérapie sera suivie :
· pour le traitement débuté par l'oméprazole : par 20 mg d'oméprazole par jour pendant 3 semaines supplémentaires en cas d'ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d'ulcère gastrique évolutif.
· pour le traitement débuté par le lansoprazole : par 30 mg de lansoprazole par jour pendant 3 semaines en cas d'ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d'ulcère gastrique évolutif.
L'efficacité du traitement dépend du respect du schéma posologique, notamment de la prise de la trithérapie durant les 7 premiers jours.
Infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) :
· 2000 mg/jour chez le sujet de plus de 50 kg,
· 1500 mg/jour chez le sujet d'un poids égal ou inférieur à 50 kg, en deux prises par jour.
Chez l'insuffisant rénal
Pour des valeurs de la clairance de la créatinine < 30 ml/min, il peut être recommandé de réduire la posologie de moitié avec une seule administration quotidienne.
Dans l'infection à Mycobacterium avium, il est recommandé d'utiliser une posologie de 1000 mg/j.Chez l'insuffisant hépatique
En dehors du traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) pour lequel il est nécessaire de réduire la posologie à 1000 mg/jour, l'emploi de la clarithromycine n'est pas recommandé. Dans les autres cas et si l'emploi de la clarithromycine est nécessaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), il ne semble pas utile de modifier les posologies.
Population pédiatrique
CLARITHROMYCINE ARROW 500 mg, comprimé pelliculé ne convient pas aux enfants de moins de 12 ans. Les enfants de moins de 12 ans doivent donc utiliser d'autres formulations de clarithromycine plus adéquates.
Des essais cliniques ont été menés avec la suspension pédiatrique de clarithromycine chez des enfants âgés de 6 mois à 12 ans. Aussi les enfants de moins de 12 ans doivent utiliser les suspensions pédiatriques de clarithromycine (poudre pour suspension orale).
Les données sont insuffisantes pour recommander une posologie pour l'utilisation de la clarithromycine par voie injectable chez les patients de moins de 18 ans.
Chez le sujet âgé
Lorsque la fonction rénale est nettement diminuée, il peut être prudent de réduire la posologie.